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Émile Verhaeren |
De tous les poètes d'aujourd'hui, narcisses penchés le long de la rivière, M. Verhaeren est le moins complaisant à se laisser admirer. Il est rude, violent, maladroit. Occupé depuis vingt ans à forger un outil étrange et magique, il demeure dans une caverne de la montagne, martelant les fers rougis, radieux des reflets du feu, auréolé d'étincelles.
(Remy de Gourmont, Le Livre des Masques)
Un critique innommable note quelques-unes des fougueuses incorrections de Verhaeren, quelques-unes « entre cent autres ». C'est là, vers la faute, vers la tache, vers la plaie, que le médiocre, comme une mouche, vole avec certitude...
(Remy de Gourmont)
On l'a parfois qualifié assez grotesquement de « Victor Hugo du Nord », soulignant de la sorte de façon un peu sommaire le caractère sonore de nombreuses pièces, leur allure flamboyante, échevelée, dénonciatrice - caractéristique que l'on a, souvent injustement, il faut le reconnaître, reprochées à Hugo, sans voir que la puissance expressive appelle naturellement des contrastes marqués...
(Georges Thinès)
Les Flamandes (1883)
Cuisson du pain
Les Campagnes hallucinées (1893)
Le départ
Les Heures d'après-midi (1905)
« Vous m'avez dit, tel soir... »
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