Voilà Grand-Mère à Poussière 
mercredi 24 novembre 2010, 08:35 - ~ Choix : Poème
Voilà grand-mère à poussière
Qui passe, en secouant son jupon
Pendant que je veille sur ton sommeil
Fais dodo, mon petit moucheron
Fais dodo, fais dodo.

Que les enfants de maintenant sont pénibles.
Il n’y a plus moyen d’en venir à bout,
Ils radotent des choses impossibles
Et il faudrait leur céder sur tout.
Allons, mon amour, ne fais pas de peine
À ta mère, qui de baisers veut te croquer.
Tu as le « cul » bien sec, et ton petit ventre plein,
Comme les poules, c’est l’heure de te coucher.

Voilà grand-mère à poussière
Qui passe, en secouant son jupon
Pendant que je veille sur ton sommeil
Fais dodo, mon petit moucheron
Fais dodo, fais dodo.

Ah ! Tu serais le plus gentil des enfants
Si tu faisais dodo jusqu’à demain,
Je pourrais rapiécer les chausses
De ton père qui t’aime tant ta maman.
Pourquoi vouloir entamer la lutte
Contre le sommeil ? Pour nous faire enrager ?
Ferme tes yeux, et suce ton pouce,
Comme les poules, c’est l’heure de te coucher.

Voilà grand-mère à poussière
Qui passe, en secouant son jupon
Pendant que je veille sur ton sommeil
Fais dodo, mon petit moucheron
Fais dodo, fais dodo.

Ma crotelette ! Mon poulet, mon petit ange !
Ne va pas t’oublier dans tes draps !
C’est que nous avons si peu de rechange
Que pour ta mère, c’est un grand embarras !
Penses bien que le travail d’un ménage
Est assez grand sans le compliquer,
Mais, mon petit chéri, tu seras sage…
Comme les poules, c’est l’heure de te coucher.

Voilà grand-mère à poussière
Qui passe, en secouant son jupon
Pendant que je veille sur ton sommeil
Fais dodo, mon petit moucheron
Fais dodo, fais dodo.

Va, si tu fais une longue nuit,
Demain, à ton réveil, je promets
De t’acheter « tout plein et toute sorte »
Du sucre, une ribambelle de jouets,
Et puis, des bonnes tablettes de mélasse,
Avec lesquelles tu aimes tant te pourlécher.
Vite, une dernière fois, que je t’embrasse…
Comme les poules, c’est l’heure de te coucher.

Voilà grand-mère à poussière
Qui passe, en secouant son jupon
Pendant que je veille sur ton sommeil
Fais dodo, mon petit moucheron.



Commentaire de marie-lise Ehret :
mercredi 22 décembre 2010, 06:23
Donne ta main,

Donne ta main petite, vois les murs clairs
Ici on fume, ici l’on chante, ici l’on dort,
Il porte frêle avec bonheur ton enseigne,
Parlez donc d’amour avec joie avec aise.
Les astuces aussi chantent dans vos têtes,
Aux rets de mélodie, écartée et discrète,
Écoutez donc, mon engeance qui chante
Tandis ma mémoire rafraichie si présente.
Épelez, psalmodiez, liés vos souvenances,
Ne chassez point vos âmes aux ténèbres,
Éblouissez vos yeux, austères et si denses,
Même à vos amours parfois si éphémères.
Marie-Lise EHRET
11 juin 2010
JE NE SUIS PAS A VENDRE

Commentaire de marie-lise Ehret :
mercredi 22 décembre 2010, 06:24
Une part


Je vous l’écris brièvement
N’épouse pas ta maison
Vous y verrez une part
Que la saveur du fruit.

Je vous l’écris brièvement
Épouse bien ta maison
Vous y verrez la moitié
De la couleur du fruit.

Je vous l’écris brièvement
Un homme sans défauts
Et un mont sans crevasse
Vous y verrez l’homme là.

Je vous l’écris brièvement
Voyez, là-bas à l’horizon
L’homme stérile qui agonise
Coincé entre deux mépris.

Je vous l’écris brièvement
N’épouse pas ta maison
Courte est la durée franchise
À rebours sur nos fronts.

Je vous l’écris brièvement
Et épouse bien ta maison
Aux combats des aigles
Succède celui des pieuvres

Je vous l’écris brièvement
L’univers cuirassé supplie
D’idées reçues oh paradis
Discipline comme tu saignes

Je vous l’écris brièvement
N’épouse pas ta maison
Et n’épouse pas ta maison
Vous y verrez entier le fruit



Marie-Lise Ehret
10 juillet 2010


Commentaire de marie-lise Ehret :
mercredi 22 décembre 2010, 06:25
Si seulement tu savais



Quand l'Amour est velours que le ciel devient bleu
Il est couleur d'azur comme le sont tes yeux
Il transperce mon coeur en attisant le feu
Qui dormait doucement comme un enfant heureux


Mais cela je n'ose dire peut être par pudeur
Je n'ai jamais montré, cachée en moi cette peur
De livrer sentiments pour gâcher un ailleurs
Alors je ne dis rien sur ma joue juste un pleur.

Mais la peur du demain me fait souvent fléchir
C'est pourquoi chaque jour je t'offre mon sourire
Il est mon signe à moi pour enfin tout te dire
De ces sentiments là qui demandent à fleurir

Comme ces gestes enfin qui viennent dessiner
Une tendresse immense venant t'envelopper
De ce feu qui me brûle sans cesse je voudrais
Que la flamme ne s'éteigne de nos coeurs à jamais.
MLEHRET

Commentaire de marie-lise Ehret :
mercredi 22 décembre 2010, 06:26
Où j'ai failli mourir

Depuis ces deux semaines
Où j'ai failli mourir,
Ces heures là lointaines
Qui m'ont fait souffrir,

Depuis ce temps petite,
Comme d'ailleurs depuis
Si longtemps, je me marie
Nos coeurs, mais dès ces nuits.

Où tu vis à l'agonie
Où j'aillais m'enlaisant
Elle semble bonne aujourd'hui
A nouveau, l'âme naissante

Du tombeau pour sourire
A ton simple coeur, bonté
Laissez-moi vous le dire,
Je vous aime en vérité

Comme elle me semble bonne
Que je n'ai aimé personne ?
Reçois la fleur d'automne
Que voici, très parfumée.

De peu, le cadeau sombre
Je veux être aussi joyeuse,
Laissez-moi suivre l'ombre
Au soleil de mes jolis yeux


Commentaire de marie-lise Ehret :
mercredi 22 décembre 2010, 06:28
MËME PLUS LA PEINE DE SIGNER

C EST JUSTEMENT CE QUE TOUS VEULENT MONTRER

ARRËTER DE PARLER

NE POINT VOIR LA VERIT2

Allons, faites vos jeux,



Allons, faites vos jeux,
Mesdames et Messieurs,
A tous les coups l’on gagne,
Au pays de cocagne !

Connaissez-vous sur terre,
Paroles plus magiques ?
Portes sur le mystère,
Du monde statistique…

Lorsque les dés s’envolent,
Quand la carte s’abat,
L’espoir prend son envol,
Comme un fou le cœur bat.

Ecoutes petite comme ton s’abat
A leur réformisme de vie


Commentaire de marie-lise Ehret :
mercredi 22 décembre 2010, 06:29
La lune

La lune a des dents d'ivoire.
Comme elle est vieille et triste !

Les fleuves sont à sec,
Les campagnes sans herbe
Et les arbres languides,
Sans feuilles et sans nids,

Dame la mort, ridée,
Passe par les saulaies
Avec son absurde cortège
D'illusions lointaines.

Elle vend des couleurs
De cire pafumée d'orage,
Comme une fée de fable
Bouillonne et malfaisante.

Et la lune dit à la mort
Achète des peintures.
En cette nuit confuse
La pauve lune est folle !

Et pourtant j'installe
Au fond de mon coeur sombre
Une foire dans la musique
Fraiche en baraques d'ombre.


Marie-Lise EHRET
26 juin 2010


Commentaire de marie-lise Ehret :
mercredi 22 décembre 2010, 06:32
Piédestral


Il faut collectionner les pierres quon vous jette,
C’est le début d’un piedestral !

Marie-Lise Ehret






La postérité ?


Pourquoi les gens seraient-ils moins bête
Demain qu'aujourd'hui ?


Quelqu'un ici a t-il une réponse ?

Marie-lise Ehret






La contribution

De l’Angleterre à la gastronomie : la chips





Commentaire de marie-lise Ehret :
mercredi 22 décembre 2010, 06:35
Nos bouquins





Nos bouquins refermés sur le nom pathos

Il m'amuse d'élire avec le seul écrit

Une ruine, par mille écumes dite !

Si ce n'est que fuite et natuel dénie.


Marie-Lise Ehret


ET LOUIS FERDINAND CELINE
EST PLUS QU UNE CANAILLE

HEIDDEGER EN ELEGANCE

MALHEUR A MES POEMES ICI

VOUS ËTES DES SALOPARDS

Commentaire de marie-lise Ehret :
mercredi 22 décembre 2010, 06:44
SACHANT QUE VOUS POUVEZ AJOUTER

ICI SUR CETTE PAGE POUR VENDRE MËME A L EXTREME DROITE



J'interdit que mes poèmes ne servent un but idéologique
sociaux, politique de quelque bord que ce soit à mon âge
blanc bonnet et bonnet blanc et me déssolidarise de toutes les publicités affichées ici contre. dont je ne partage pas les opinions.voilà j'en ai d'autre

je les remettraient entre de bonne main
et préservé qui plus est je n'écrirai pas de livre
parce que je ne le veut pas et que je n'ai aucun héritier
qui en bénéficiera , cela me ferait mal au ventre et c'est pourquoi levi primo mon pote s'est tué,
il l'a compris trop tard CAMUS ET COLLUCHE AUSSI

dans cette société internet ira se faire voir
on vit maintenant des gens qui ne sont pas encore né
ou des morts cela devient plus que la rue quinquanpois
belmon et florillège.




Marie-lise Ehret



Commentaire de marie-lise ehret :
jeudi 3 février 2011, 20:38
Belvédère

Sur la pente, pente, pente,
depuis les balcons on voit
des ânes et l’ombre d’ânes
qui sous les tournesols ploient.

Leurs yeux sont dans la pénombre
embués d’immense nuit.
Et dans les détours de l’air,
l’aurore saumâtre bruit.

Un ciel de mulets blancs clôt
ses paupières de mercure
donnant une fin de coeurs
au tranquille clair-obscur.

Pour ne pas être touchée,
l’eau se fait plus froide alors
sur la pente, pente, pente,
une eau découverte et folle.

Dans la chambre de sa tour,
saint Michel plein de dentelles
montre à tous ses belles cuisses
entourées par les lanternes.

Cet archange apprivoisé,
quand il semble indiquer douze,
tout plumes et rossignol
feint une colère douce.

Le saint chante dans le verre
éphèbe aux trois mille nuits,
il sent bon l’eau de Cologne
et les fleurs sont loin de lui.

La mer danse sur la plage
un poème de balcons.
Sur les rives de la lune
plus de voix et moins de joncs.


Des trottins vont en mangeant
des graines de tournesol
comme des astres de cuivre,
leurs grands fessiers se dérobent.

Saint Michel était bien sage
dans la chambre de sa tour,
ses jupons sont parsemés
de paillettes et de jours.

Saint Michel, roi des ballons
et roi des chiffres impairs,
dans la merveille orientale
de cris et de belvédères.



Marie-Lise


Commentaire de Marie-Lise Ehret :
mardi 15 février 2011, 11:10
tiens donc , je suis encore sur ce site

tenez ! cadeau !


Alors… comme ça !


Vous vous méfiez des poètes
Et vous avez bien raison
De tourner la tête
À leur passage
De vous détourner
De leur chemin
On ne sait jamais
Leur mystérieux virus
Est une contagion du regard.

Mais bien sûr qu’on le sait
Qu’elle ne sert à rien
Toute cette poésie
Qu’elle est comme l’air
Comme l’eau ou la terre
Comme ce qui nous tient en vie.



Marie-Lise Ehret

Commentaire de marie-lise ehret :
mardi 15 février 2011, 11:26
A Blaise Rochat

Le ciel serait-il mort,

vers vous j'accours ! donnez votre matière
L'oubli de l'Idéal cruel serait -il votre péché
A ce martyr qui vient partager de tous la litière
Où le bétail heureux des hommes et couché,

Car j'y veux, puisque enfin ma cervelle, vidée
Comme le pot de fard gisant au pied d'un mur
N'a plus l'art d'attifer la sanglotante idée
Lugubrement bâiller vers un trépas obscur.

Enfin le cynisme triomphe de l'azur et hélas
Je l'entends et sans muselière le chante
Dans les cloches, Mon âme , il se fait voix pour plus
et du métal vivant sort votre bleus d'angélus!

Il roule par la brume , d'ancien et traverse
Votre native agonie ainsi qu'un glaive sûr
Où fuir dans votre révolte intutile, et perverse ?
Vous me hantez ! L'Azur, l'azur ah l'azur.

Ainsi je riais , folle, car la vie est folie !
Mais je ne savais pas que vous mourriez
Moi malade et mourant on eût dit exprès,
Sûr , mort, du cher tribut de votre mélancolie

Vu de sos vous semblez un sage qui médite
A jamais affranchie n'est pas d'Aphrodite
Vu de loi, on vous veut de vos justes titres
Car la vie, hélas a des bons et mauvais chapitres

Devrais-je me souvenir de vous, je ne sais dites
Vous avez oublié sans doute qu'enfant avez été
Géné de tout, neuf ou ancien,penché sur vos libres
Tandis que l'amour chevauche , Hérédia fleuré,

C'étaient des maitres valeureux, pure devance
Et qui portait des coups heureux à l'espérance
Mais non aux fontaines de vos jouvence
Nul et personne ne se souviens de sont enfance.

Je vous vois de profit : un faune m'apparait
Sur internet le visage triste et sans reproche
Avec plus de chic, une main dans la poche eh !
En promenant à pas lourds et discrets, vos secrets

C'est que l'on ne peut pas toujours rire,
Mon oeil y voit le bon et le mauvais.

bien à vous

28 juin 2010
Marie-Lise Ehret


Commentaire de Ehret Marie-Lise :
dimanche 28 juillet 2013, 17:36
à signifier que Blaise de Rochat était un pseudo sur facebook première version , comme jean Paul Belmon

replaçons donc les choses dans leur contexte en 2010
tout comme le pont européen avait été fait pour monsieur Belmon avec la dualité et son partenaire

a part cela , tout va bien , que du vieux, que du vieux

Commentaire de Ehret Marie-Lise :
dimanche 28 juillet 2013, 18:00

l'écrit se faisait en jeux de rôles, chaque jour, un groupe malade (Guillemetthe Labatrière) en faisait partie, un groupe dirigeant un sujet bien perso etc..., je me suis laissée comme bien d'autres prendre au piège des anonymes.

Il y avait Eric Chardin, je lui ai fait un poème aussi , il ne trichait pas avec le langage

Dirigeait la direction poétique un nommé Dominique Bar
le tout orchestré par madame Ackermann et monsieur Bérusa

Lorsque facebook première version est tombé à l'eau, j'ai perdu les écrits ne faisant pas de copie alors !

en 2013 j'ai appris à en faire et à bien dater les choses

le premier livre sera consacré aux écrits de 74 à 2012
et qui m'appartienne bien

bien à vous

vous avez omis plein de petits clins d'oeil que je faisais alors

cordialement

Commentaire de l´administrateur (Christian) :
lundi 29 juillet 2013, 22:48
Bien cordialement également Maris-Lise !

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