vendredi 26 août 2011, 03:00 - ~ Choix : Poème
Ah, Curnonsky, non plus que l’aube,N’était bien rigolo.
Il regardait le fil de l’eau.
C’était avant les Taube.
Et moi j’apercevais — pourtant
Qu’on fût loin de Cythère —
Un objet singulier. Mystère :
C’était un éléphant.
Notre maison étant tout proche,
On le prit avec nous.
Il mettait, pour chercher des sous
Sa trompe dans ma poche.
Hélas, rue-de-Villersexel,
La porte était trop basse.
On a beau dire que tout passe.
Non — ni le riche au Ciel.
Commentaire de seb (http://huggyhome.over-blog.com) :
dimanche 19 octobre 2008, 22:58
Génial. On se sent comme devant un tableau de maîtredimanche 19 octobre 2008, 23:54
N'est-ce pas ?(Pour ceux que le mystère rebuteraient : Curnonsky était le coloc et l'ami de Toulet, ils habitaient rue de Villersexel (75007). Et les Taube étaient des avions allemands de la guerre de 14, aurai-je appris ce soir... Quant à l'objet singulier de Cythère... c'est des souvenirs de lycéens...)
Commentaire de seb (HTTP://huggyhome.over-blog.com) :
lundi 20 octobre 2008, 15:48
Les taube je savais je dévore les souvenirs de poilus. C'est chouette cette poésie-là.