lundi 26 janvier 2009, 21:13 - ~ Choix : Phrase
— Je danse tellement bien, que parfois la musique a peur.— Ce que je sais de moi, je l'ai appris en m'ennuyant.
— L'argent ne fait que le bonheur.
— L'amour, c'est de la haine gentille.
— Toutes des putes, sauf les putes.
— [suite...]
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dimanche 18 janvier 2009, 19:21 - ~ Choix : Anecdote
Écosse et États-Unis - Une étude montre que la tristesse est bonne pour la santé car elle aide les personnes à changer leur vie en mieux. [suite...]dimanche 18 janvier 2009, 18:37 - ~ Choix : Poême
Ange, grand, genre tout en angles, mais les yeuxnoirs et doux, en amande - père sergent-chef
corse, mère vietnamienne, défunts. Il est
instituteur à Sète, aime ça. Il vit seul.
*
Au quai, le soir, les touristes criards débarquent
du bac, suants et pleins de photos des palais
baroques pour leur hiver. Marika les hait.
Elle travaille ici, où l'hiver est si morne.
*
Lou a le blues. Le roux qu'elle a mis dans son lit
à l'automne, un Bélier très doux, hier est parti.
N'a dit ni où ni pourquoi. Et les yeux de Lou
brouillés de larmes scrutent les photos en vain.
[suite...]
jeudi 8 janvier 2009, 18:31 - ~ Choix : Prose
Le futur Jehan Rictus rend un dernier hommage à Leconte de Lisle :jeudi 1 janvier 2009, 10:12 - ~ Choix : Poëme
En lieu de mai, de dorure, ou de chaîneÀ ce matin premier jour de l’année
Je vous envoie un brin de gui de chêne ;
N’êtes-vous pas richement étrennée ?
Cette façon d’en donner n’est pas née
De moi premier : les vieux Druides sages
En présentaient ce jour pour bons présages.
Oh ! qu’en ce gui tel signe fût compris
(Puisque le glu se fait de ses feuillages)
Que votre cœur du mien dût être pris !
mercredi 17 décembre 2008, 22:03 - ~ Choix : Poème
(Paru dans le Mercure de France n°831 en février 1933)
lundi 15 décembre 2008, 12:47 - ~ Choix : Anecdote
[...] Des vers de celui-ci qui hantent encore ma mémoire, l'honnête pauvreté m'attendrirait moins si le nom de Rollinat ne suffisait à me faire revoir le salon de ma rue de Clichy.Rollinat... Sous la jolie sonorité de ces syllabes, je retrouve la trace de la terreur panique qu'elles m'inspiraient jadis. Les amis de mon père m'intimidaient tous plus ou moins, mais celui-là m'épouvantait. Moins en raison de son beau visage tourmenté — genre poète-maudit — qu'à cause de l'auréole étrange dont ses camarades avaient coiffé ce possédé du diable. Pour l'enfant peureux que j'étais, Rollinat était, avant tout, l'homme de la Peur, celui qui fait peur, celui qui a peur, le spécialiste, le professionnel de la Peur. [suite...]
lundi 24 novembre 2008, 22:15 - ~ Choix : Poème
Si le Seigneur penchait son front sur mon trépas,Je lui dirais : « Ô Christ, je ne te connais pas.
« Seigneur, ta stricte loi ne fut jamais la mienne,
Et je vécus ainsi qu’une simple païenne.
[suite...]
mercredi 22 octobre 2008, 11:06 - ~ Choix : Poème
Je gère mal – excuse-moi donc :Ma vie est claire, même mal gérée ;
Ma trace restera dans les chansons
Et j'ai été ton rêve éveillé.
Tu apprendras vite – pardonne-moi,
Qu'à mon nom pour toujours est attachée
La calomnie – comme à la joie
Du feu se mêle, âpre, la fumée.
(1927 ?)