Jean Gorzar semble avoir purgé sa peine :
    http://paulfreval.over-blog.com/

    Il a engueulé Fabre son vieil ami : pour un mot malheureux de ce dernier. Mais Fabre a toujours le mot malheureux et malveillant. Cela lui jaillit avec un bonheur épouvantable et quand on a une plaie vive si cachée soit-elle et même s’il l’ignore, il met le pied dessus comme par hasard et sans avoir l’air d’y toucher encore. C’est consternant.
(Journal, 11 février 1909)

    « Une femme aux yeux verts monte dans une rame de métro à la gare Saint-Lazare. Elle traîne un énorme sac de voyage en toile enduite noire, à roulettes. La couture du sac a lâché sur une quinzaine de centimètres, et ce trou donne envie d’introduire une main chapardeuse à l’intérieur. [...] »

    Un début qui donne envie de s'introduire dans cette nouvelle d'une blogueuse éphémère (bien souvent les meilleur*) de 2005...

Tu t'es dit : « J'irai vers une autre terre, j'irai vers une autre mer...
Je finirai bien par découvrir une ville préférable à celle-ci,
où chacun de mes efforts est condamné d'avance
et où mon cœur est enseveli comme un mort.
Jusques à quand mon esprit restera-t-il dans le marasme ?
Où que je tourne les yeux, où que je porte mes regards,
je n'aperçois ici que ruines calcinées de ma vie,
cette vie que j'ai gâchée et gaspillée durant tant d'années. »

Tu ne trouveras pas d'autres pays, tu ne trouveras pas d'autres mers.
[suite...]

        PERE UBU

Apportez-moi le crochet à poètes et faites avancer les poètes ! Qui es-tu, bouffre ?

        VERLAINE

Je suis Paul Verlaine, poète parnassien.

        PERE UBU

Qu'as-tu à dire, de par ma chandelle verte ? Récite-moi un poème.

        VERLAINE

[suite...]

    On remarquera que sur cette tombe au « cimetière parisien » de Bagneux, son nom véritable (« Gabriel Randon »... avec ou sans « de Saint-Amand ») n'est pas indiqué. Passé également à l'as le trait d'union qu'à partir de 1920 environ il tentait timidement de faire admettre entre les deux termes d'un pseudo qui l'insatisfaisait...

    Il n'y a rien de plus beau qu'une clef, tant qu'on ne sait pas ce qu'elle ouvre...
(Maeterlinck - Aglavaine et Sélysette)