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| permalienk
| Aller plus loin
jeudi 10 mai 2012, 19:58 - ~ Choix : Poême
Encore une infusion de soleil
alors que tout est si noir dans l'âme
las, souffrant et comme à bout.
Alors mieux vaut peut-être ne rien faire
rester comme une brique qui attend :
les souffles de l'air sont sur elle de toutes parts
le soleil parfois, et le froid aussi.
Elle est seule dans son coin.
Mais un jour le maçon, d'un seul coup
lui trouvera sa place au sein du mur.
[suite...]
jeudi 10 mai 2012, 19:53 - ~ Choix : Poême
Qui en ont marre
De cette horreur
De la blancheur
Fille d'Ève
Rivée à son iPod
Elle est aux antipodes
Elle rêve
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dimanche 22 avril 2012, 10:56 - ~ Choix : Poême
« Bah, cédons-leur la placelaissons-les s'exprimer
s'expliquer
à coups de perles rares.
À tes mots
homme friand de larves,
à ta plume fétu de paille
et sors-nous encore de tes eaux noires
quelque huître hermétique
interprétable et fécondable
à merci.
Mais ne viens pas nous défendre
ne viens pas nous consoler
ne viens pas nous chanter la tendresse
des sirènes mutilées
les bras déployés en épouvantail.
Tu n'as rien proclamé
rien aboli
999 pages n'ont rien atténué
derrière les sept portes de l'enfer
à peine t'y ont-elles aménagé une place.
Mais il est vrai que nul noyé
n'est allé plus loin que le fond de la mer,
nul pendu ne s'est balancé
plus haut que son arbre. »
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(Republication) - ~ Choix : Poême
celui qui ne veut plus qu'on lui coupe les onglescomme un bébé fâché qu'on veuille le torcher
celui qui est malade et qui gémit dans l'ombre
en pensant à sa vie couchée sur les rochers
celui qui ne veut plus que des ciseaux lui viennent
à travers ses cheveux mettre à mal leur longueur
et crier en sifflant au trou de ses oreilles
qu'en les coupant on prend le reste de son coeur
celui qui comme un chien frôle en marchant les murs
et sourit aux passants avec un air coupable
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(Republication) - ~ Choix : Poême
Midi d'été le menhirUn trésor à ses pieds
Le chien a trouvé de l'ombre
(Republication) - ~ Choix : Poème, ~ Choix : Poême
Les fous ne savent pas que la Terre est un cubeil croient au glissement à la fraîcheur des nuits
au coeur tzigane au fil de caressants Danubes
à la coulée obéissante de l'ennui
Ce qu'ils aiment chanter c'est la délice indienne
celle des ventres pleins De la pitié de Dieu
et les yeux souriants grands ouverts dans la Seine
et les enfants joueurs à l'épreuve du feu
Ils n'ont pas vu voler le Père impitoyable
le tout-puissant sorcier chevauchant ses éclairs
aveugles-nés ils ne voient rien ni Dieu ni Diable
l'âme lisse le souffle égal pauvres pervers
[suite...]