mardi 5 juin 2012, 10:05 - ~ Choix : Poême
Mouche ta plume avant d'écrire à la dameJ'vo zème Momy cett'fois dans vot'bec
Roulez vot'langue et l'coucou d'ton bazar
J'm'en ranche l'bord ou l'buddy sweet
J'm'en jase une lampée à fucky bay the dove
Cett'fois cé l'molleton cé l'motion d'l'amour
Qu'tu portais des dim's or monjaby ou not
Et l'feu rouge qu'est-ce que vous en faites
Sex starved is always sex starved except in
Your fucky bloody channel et t'main menouille
L'pubis et vas-y que j't'pousse mec
J'suis pas zoro la bulle et l'man qu'en pisse
J'ai la verge en ribotte et l'r qui balance
Quand la langue dérape dans les décors
Tu m'prends en jive et ça tittle Mot
Est-ce à court où j'en râve de jolis zieux
(voir Vienne comme au travers et en un tour de valse) tu piges ?
Ça sentirait bon les rhododendrons et les jeunes filles d'Honfleur
2 commentaires
| permalienk
jeudi 10 mai 2012, 19:58 - ~ Choix : Poême
Encore une infusion de soleil
alors que tout est si noir dans l'âme
las, souffrant et comme à bout.
Alors mieux vaut peut-être ne rien faire
rester comme une brique qui attend :
les souffles de l'air sont sur elle de toutes parts
le soleil parfois, et le froid aussi.
Elle est seule dans son coin.
Mais un jour le maçon, d'un seul coup
lui trouvera sa place au sein du mur.
[suite...]
jeudi 10 mai 2012, 19:53 - ~ Choix : Poême
Qui en ont marre
De cette horreur
De la blancheur
Fille d'Ève
Rivée à son iPod
Elle est aux antipodes
Elle rêve
[suite...]
dimanche 22 avril 2012, 10:56 - ~ Choix : Poême
« Bah, cédons-leur la placelaissons-les s'exprimer
s'expliquer
à coups de perles rares.
À tes mots
homme friand de larves,
à ta plume fétu de paille
et sors-nous encore de tes eaux noires
quelque huître hermétique
interprétable et fécondable
à merci.
Mais ne viens pas nous défendre
ne viens pas nous consoler
ne viens pas nous chanter la tendresse
des sirènes mutilées
les bras déployés en épouvantail.
Tu n'as rien proclamé
rien aboli
999 pages n'ont rien atténué
derrière les sept portes de l'enfer
à peine t'y ont-elles aménagé une place.
Mais il est vrai que nul noyé
n'est allé plus loin que le fond de la mer,
nul pendu ne s'est balancé
plus haut que son arbre. »
[suite...]
(Republication) - ~ Choix : Poême
celui qui ne veut plus qu'on lui coupe les onglescomme un bébé fâché qu'on veuille le torcher
celui qui est malade et qui gémit dans l'ombre
en pensant à sa vie couchée sur les rochers
celui qui ne veut plus que des ciseaux lui viennent
à travers ses cheveux mettre à mal leur longueur
et crier en sifflant au trou de ses oreilles
qu'en les coupant on prend le reste de son coeur
celui qui comme un chien frôle en marchant les murs
et sourit aux passants avec un air coupable
[suite...]
(Republication) - ~ Choix : Poême
Midi d'été le menhirUn trésor à ses pieds
Le chien a trouvé de l'ombre