– Regarde, lui dit-il, ce qu'a dicté la lyre.
    – Je t'aime, lui dit-elle, et je ne sais pas lire.

Ah, Curnonsky, non plus que l’aube,
        N’était bien rigolo.
Il regardait le fil de l’eau.
        C’était avant les Taube.

Et moi j’apercevais — pourtant
        Qu’on fût loin de Cythère —
Un objet singulier. [suite...]

Tandis que je peignais ce paysage
Au bord du bois des hêtres,
Le gentil prince des noisettes
Vint m'honorer de son passage.

« Prince, lui dis-je, voulez-vous
Que je vous portraiture
[suite...]

day peach twat

Heure I hop

Toot sweet

We part on

En cyberry.

Sur la route couleur de sable
En capuchon noir et pointu,
Le « moyen », le « bon », le « passable »
Vont à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.

Ils ont dans leur plumier des gommes
Et des hannetons du matin,
Dans leurs poches, du pain, des pommes,
Des billes, ô précieux butin
Gagné sur d'autres petits hommes.

[suite...]

Voilà grand-mère à poussière
Qui passe, en secouant son jupon
Pendant que je veille sur ton sommeil
Fais dodo, mon petit moucheron
Fais dodo, fais dodo.

Que les enfants de maintenant sont pénibles.
Il n’y a plus moyen d’en venir à bout,
Ils radotent des choses impossibles
Et il faudrait leur céder sur tout.
Allons, mon amour, ne fais pas de peine
À ta mère, qui de baisers veut te croquer.
Tu as le « cul » bien sec, et ton petit ventre plein,
Comme les poules, c’est l’heure de te coucher.

Voilà grand-mère à poussière
Qui passe, en secouant son jupon
[suite...]

À la senteur des pins la fougère séchée
Mêle son effluve. Un pic épeiche traverse -
En tous ses états — la ligne verte qui va
De vaux en buttes vers l'ouest où le soleil rouge
S'accouve dans le violet. La plume froisse
Le feuillage ; on entend bruire des élytres,
Puis c'est un geai qui franchit le glauque ; puis une
Mésange dans le houx égrène un rire bref.
Les moucherons tournoient produisant leur musique :
Deux piverts cognent ; des rainettes minuscules
Gagnent les abords des flaques. On voit que l'ombre
S'accroît sous la hêtraie ; on voit des lueurs entre
Les fûts ; on se souvient de la terre qui tourne
Et comment et pourquoi la nuit succède au jour.
[suite...]

Afuera hay sol.
No es más que un sol
pero los hombres lo miran
y después cantan.
[suite...]

    L'émission complète peut s'écouter sur http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1385 (34e minute).