Melaine Favennec


Jean-Marie Suc

Le sentiment naquit un jour de solitude, la la lé
Toute femme en moi me le dit, la la lé
Les yeux sont des océans, 
   les bouquets de fleurs, des silences, la la lé
Il y aurait tant à dire
   qu'on ne pourrait entendre, la la lé

Ô que la solitude est grande et son pays peuplé, la la lé
Aurons-nous jamais le temps d'en faire le tour
   et d'aller l'aventure gaiement, gaiement, gaiement, la la lé

Ma bouche est un escargot
   sous le soleil cherchant l'ombre, la la lé
Il y a tant de bruit
Je chante pour danser, je chante pour dire, 
   c'est encore trop parler
Mon coeur et son tambour d'enfant
   frappent dans le silence, la la lé

Ô que la solitude est grande et son pays peuplé, la la lé
Aurons-nous jamais le temps d'en faire le tour 
   et d'aller l'aventure gaiement, gaiement, gaiement, la la lé

Combien de jours, 
   combien de nuits passés au chevet de l'horloge
Pour qu'elle change de temps
Quand je me voulais la rivière, la menthe, l'aber, 
  le soulagement, la la lé
Et me voici, oiseau bateleur, disant la menterie, la fable,
   la véracité vive
Tournoyant les drapeaux gris de solitude
Et m'endormant dedans, la la lé

Aile mouillée
Terre mouillée sans vent
Regard mouillé et ces mots très retenus

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Au secret déluge

Melaine Favennec
(1982)


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