Melaine Favennec
Jean-Marie Suc
Le sentiment naquit un jour de solitude, la la lé Toute femme en moi me le dit, la la lé Les yeux sont des océans, les bouquets de fleurs, des silences, la la lé Il y aurait tant à dire qu'on ne pourrait entendre, la la lé Ô que la solitude est grande et son pays peuplé, la la lé Aurons-nous jamais le temps d'en faire le tour et d'aller l'aventure gaiement, gaiement, gaiement, la la lé Ma bouche est un escargot sous le soleil cherchant l'ombre, la la lé Il y a tant de bruit Je chante pour danser, je chante pour dire, c'est encore trop parler Mon coeur et son tambour d'enfant frappent dans le silence, la la lé Ô que la solitude est grande et son pays peuplé, la la lé Aurons-nous jamais le temps d'en faire le tour et d'aller l'aventure gaiement, gaiement, gaiement, la la lé Combien de jours, combien de nuits passés au chevet de l'horloge Pour qu'elle change de temps Quand je me voulais la rivière, la menthe, l'aber, le soulagement, la la lé Et me voici, oiseau bateleur, disant la menterie, la fable, la véracité vive Tournoyant les drapeaux gris de solitude Et m'endormant dedans, la la lé Aile mouillée Terre mouillée sans vent Regard mouillé et ces mots très retenus