Quand la fureur, qui bat les grandz coupeaux,
Hors de mon cœur l’Olive arachera,
Avec le chien le loup se couchera,
Fidele garde aux timides troupeaux.
Le ciel, qui void avec tant de flambeaux,
Le violent de son cours cessera,
Le feu sans chault et sans clerté sera,
Obscur le ront des deux astres plus beaux.
Tous animaulx changeront de sejour
L’un avec’ l’autre, et au plus cler du jour
Ressemblera la nuit humide et sombre,
Des prez seront semblables les couleurs,
La mer sans eau, et les forestz sans ombre,
Et sans odeur les roses, et les fleurs.