Né à Lyon dans un milieu modeste, il fut d’abord ouvrier de filature puis employé de banque. Mais la rencontre d’un académicien lui ouvrit des portes : il put publier un premier livre, et obtint un poste à la rédaction du Dictionnaire. Il n’en continua pas moins à composer, paroles et musiques, des chansons évoquant le monde du travail. En particulier Le Chant des ouvriers, hymne de la révolution de 1848, et Les Bœufs (« J’ai deux grands bœufs dans mon étable... »)... Baudelaire l’appréciait.  

La parution en 1849 de son recueil Le Chant des paysans, hostile à Napoléon III, lui valu d’être condamné à 7 ans de déportation. Ayant fait allégeance au régime, il fut gracié.

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