Max Jacob
(11 juillet 1876 - 5 mars 1944)

Né à Quimper dans une famille juive : tailleurs, antiquaires... Monté à Paris pour entrer à l’École coloniale, il se lia avec les peintres et poètes de la bohème avant-gardiste du début du XXe siècle. Il exerça toutes sortes de petits métiers, ne publiant encore que des livres pour enfants. En 1909, suite à une vision, il se convertit au catholicisme. 

Ses poèmes furent publiés à partir de 1912 (Œuvres burlesques et mystiques de Frère Matorel) et surtout 1917 (Le Cornet à Dés). Il écrivit par ailleurs quelques romans, et peignait. 

À partir de 1921, le centre de sa vie se déplaça au monastère de Saint-Benoît-sur-Loire (Loiret). C’est là qu’il fut arrêté par les Nazis, en février 1944, pour être déporté au camp de Drancy où il est mort.

Choix

Le Cornet à dés (1917)
   Silence dans la nature
   Fable sans moralité
   Le Centaure

Le Laboratoire central (1921)
   Mille regrets

Poèmes de Morven le Gaëlique (1953)
   Le Phare d'Eckmühl
   Le Déserteur déguisé

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