Jules Laforgue
(16 août 1860 - 20 août 1887)

Il naquit en Uruguay, où sa famille avait émigré, mais fut élevé en France, chez des cousins à Tarbes. Il perdit sa mère à l’âge de 17 ans, puis son père, se retrouvant soutien d’une fratrie de 11 enfants. Heureusement, des contacts dans la bohème littéraire parisienne lui trouvèrent un poste de lecteur auprès de l’impératrice d’Allemagne. Il occupa pendant cinq ans cet emploi rémunérateur, qui lui laissait du temps libre et lui permettait de voyager à travers l’Europe. À Berlin il rencontra une jeune anglaise qui, semble-t-il, lui modéra sa misogynie... Il l’épousa. Mais il mourut de phtisie quelques mois plus tard, suivi de près par sa jeune épouse, de la même maladie.  

Il n’avait eu que le temps d’ébaucher son œuvre littéraire, qui avait évolué depuis ses premiers poèmes, qu’il jugea trop pessimistes, jusqu’à des pièces en vers libre.

Choix

Le Sanglot de la Terre
   Dans la rue
   Incurablement
   Pâle soleil d'hiver

[Poèmes contemporains du “Sanglot de la Terre”]
   Veillée d'hiver
   « Pauvre petit coeur sur la main... »

Les Complaintes (1885)
   Complainte du fœtus de poète
   Complainte de l'oubli des morts
   Complainte sur certains ennuis

L’Imitation de Notre-Dame la Lune (1886)

Des fleurs de bonne volonté (1887)
   Dimanches : « Oh ! ce piano... »
   Avant-dernier mot
   Dimanches : « Le ciel pleut sans but... »
   Albums

Aller plus loin...


 

accueil de Florilège

© ChristianTanguy, 1995-2012