Il marchait sur un pied sans savoir où il poserait l’autre. Au tournant de la rue le vent
balayait la poussière et sa bouche avide engouffrait tout l’espace.
Il se mit à courir espérant s’envoler d’un moment à l’autre, mais au bord du ruisseau
les pavés étaient humides et ses bras battant l’air n’ont pu le retenir. Dans sa chute
il comprit qu’il était plus lourd que son rêve et il aima, depuis, le poids qui l’avait fait
tomber.