Armand Robin
(12 janvier 1912 - 30 mars 1961)

Il naquit dans une famille d’agriculteurs des environs de Rostrenen : sa langue maternelle était le breton. Après des études de lettres, il se lança avec frénésie pour l’étude des langues, parvenant à en comprendre une vingtaine. Il s’était particulièrement passionné pour le russe. Il employa ces connaissances pour traduire des poètes puis, à partir des années 1940, pour procéder à des écoutes de radios en langues étrangères.  

Il publia de ses propres écrits au début de la guerre à la NRF. Ce furent Ma vie sans moi, où ses propres poèmes apparaissaient aux côtés de ses « non-traductions », et Le Temps qu’il fait, épopée lyrique dans le paysage de son enfance. Aux alentours de 1942, il traversa une crise d’identité transparaissant dans de nombreux poèmes restés inédits jusqu’à sa mort. La libération le vit se mettre à dos le PCF, et notamment les écrivains officiels Éluard et Aragon.  

Sa fin a été mal élucidée : s’étant retrouvé à la rue suite à une série de fâcheux évènements, il trouva la mort dans une infirmerie de la Police.

Choix

Ma vie sans moi (1940)

[Fragments] (1942?-1990)
   « Toute douceur de langage... »
   Le Communiste
   « Par la très pure lune aux nues mêlée... »
   « Je vous parle d'un buisson très éloigné... »
   « Ô miens si obscurs... »
   « Les fontaines, les plantes, les incertaines lunes... »

[Œuvres]

in “Le Monde Libertaire”, n° 38 (1958)
   « Je suis sorti à cinq heures du matin... »

[Le monde d’une voix]
   Blanche Blanchette

Aller plus loin...


 

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