Ô miens si obscurs, pour me garder près de vous il me
faudrait pendant toute ma vie le moins de mots possible et
chaque jour, malgré ma nouvelle existence, une retraite près
des plantes, une main passée dans la crinière des chevaux.
Pour rester près de vous malgré moi, malgré ma vie, j’ai vécu
toutes mes nuits dans les songes et, le jour, je me suis à peine
réveillé pour subir une vie où je n’étais plus