Paul Verlaine
(30 mars 1844 - 8 janvier 1896)

Il naquit à Metz, où son père était en garnison, mais c’est à Paris que sa famille se fixa alors qu’il avait 7 ans. Il commença des études de droit, mais leur préférait la fréquentation de la bohème.  

Il fit publier son premier recueil Les Poèmes saturniens en 1866. En 1869 il se maria, mais son tempérament (il fut toute sa vie extrêmement violent envers ses proches) et l’irruption du jeune et génial Rimbaud eurent tôt fait d’ébranler le ménage bourgeois. Ce fut un vagabondage à travers l’Europe, conclu à la prison de Mons, où le poète resta un an et demi. Il s’y convertit au catholicisme (mais oscilla toute sa vie entre foi et débauche) et y composa les meilleurs poèmes de Sagesse (1881).  

Sa production littéraire fut ensuite moins intéressante : baisse d’inspiration, exigences alimentaires ou de moralité à redorer. Cependant Verlaine, tombé dans la misère et la maladie, finit par être reconnu par ses pairs (élu « Prince des Poètes ») dans les années 1890.

Choix

Poèmes saturniens (1866)
   Nevermore
   Voeu
   Mon rêve familier
   L'Angoisse
   Grotesques
   Soleils couchants
   Chanson d'automne

Fêtes galantes (1869)
   Les Ingénus
   Les Indolents
   Colloque sentimental

in Deuxième Parnasse contemporain
   Sur le Calvaire

La Bonne Chanson (1870)
   « La lune blanche... »

Romances sans paroles (1874)
   « Il pleure dans mon coeur... »
   « Ô triste, triste était mon âme... »
   « Dans l'interminable... »
   Walcourt

Sagesse (1881)
   « Beauté des femmes... »
   « L'espoir luit comme... »
   « Le ciel est, par-dessus... »
   « Je ne sais pourquoi... »

Jadis et Naguère (1885)
   Kaléidoscope
   Sonnet boiteux
   Langueur
   Le Poète et la Muse

Lucien Létinois
   « Âme, te souvient-il, au fond du paradis... »

Parallèlement (1889)
   Impression fausse

Bonheur (1891)

Aller plus loin...


 

accueil de Florilège

© ChristianTanguy, 1995-2012