Quelques erreurs dans les éditions de La Part Commune
Fil de Fer (2010)
P. 22 : « De cela il semble être moins question dans le Journal. » Voir cependant le cahier 29, pp. 126-129.
P. 29 : « Gabriel Randon était encore scolarisé en février 1882, après son certificat d’études. [...] On n’a rien trouvé de certain sur les raisons exactes qui le retirèrent de l’école et lui firent prendre un métier dans le Commerce. » Il avait assisté aux cérémonies de l’entrée de Victor Hugo dans sa quatre-vingtième année (donc son 79e anniversaire) en février 1881. Rien ne prouve qu’il ait poursuivi sa scolarité au-delà du certificat d’études primaires.
P. 29 : « Le mois de ses 16 ou 17 ans, il se sépara de sa mère, prenant une chambre à Montmartre. » Il s’agirait plutôt du mois de ses 17 ou 18 ans, car il était encore chez sa mère quand celle-ci faisait imprimer Mystères des coulisses de l’Opéra, c’est-à-dire en 1885 (Journal quotidien, cahier 47, p. 190, au 23 juin 1907).
P. 35 : Ajouter : « Cahier 29, pp. 126-129, chapitre 47. »
P. 101 : Ajouter la note : « Ce chapitre a été repris dans la Revue littéraire de Paris et de Champagne de mai-juin 1906 (n° 38-39, pages 415-416) avec quelques variantes. »
P. 129 : Ajouter la note : « Ce chapitre a été repris dans la Revue littéraire de Paris et de Champagne de mai-juin 1906 (n° 38-39, page 414) avec quelques variantes. »
Poésies complètes (2012)
P. 12 : « Mandé Delplanque, de son côté, serait alcoolique selon sa compagne. » Selon Jehan Rictus aussi...
P. 18 : C’est « Marni » et non « Marin ». À la huitième ligne, lire : « ... quand Marni émerveillée... »
P. 57 : Le Journal Quotidien se compose de 153 cahiers (non de 155).
P. 300 : L’avant-dernier vers est « On vous dira l’quartier » dans l’édition définitive (omission accidentelle du « dans » sans doute).
P. 361 : Ajouter en fin :
[Ce soir, comme alouette, ivre de firmament]
Ce soir, comme alouette, ivre de firmament
Sous les arceaux sacrés, ouvrant ses ailes saintes.
La prière montait, ce soir, éperdument
Des sources du Sourire et du nid des mains jointes.
[...]
Ce soir l’Illusion sous ses doigts de fraîcheur
Magnifiait la fange et la laideur voilée ;
Ce soir, ivre d’un vin d’amour et de malheur
Son Altesse mon âme errait par la vallée.
PERVERSITÉ (Fragment)
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . J'entrevois des palais pleins de splendeurs charnelles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Sa Majesté, mon coeur veut de vastes amours. Or ! j'aimerais règner en ces palais étranges, Célestes lupanards que peupleraient des anges Dont la virginité refleurirait toujours ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
P. 422 : Ajouter en fin :
[Le lolo, M’sieu, qui m’a nourri]
Le lolo, M’sieu, qui m’a nourri
C’est celui des p’tits gas d’ Paris.
C’est le lait d’ la vache enragée.
Ma foi tant mieux, ou ben tant pis,
Ce fut ma nounou et la seule,
Et j’aim’rais tant qu’a soye égorgée
Car j’ai trop suçotté ses pis
Y m’en reste un bout dans la gueule !
P. 639 : Dans les notes de « Impressions de promenade », après la ligne commençant par « · VE96 » ajouter : « · SP97+. ».
P. 640 : Dans les notes de « Trilogie », après « Le Panthéon de la Chanson, n° 19, ca. 1898, » ajouter : « avant 1901, ».
P. 711 : Dans les notes de « Remember », ajouter aux publications : « · Théâtre d’Art, 21 mai 1891, p. 17, même texte sauf une variante de ponctuation et trois coquilles. »
P. 711 : Ajouter (avant La Dame de proue)
[Ce soir, comme alouette, ivre de firmament]
Cité dans un article anonyme ayant paru dans plusieurs quotidiens dont aucun n'est reproduction d'un autre (même s'ils peuvent contenir d'autres articles en commun) :
· La Souveraineté nationale, 21 janvier 1896, p. 2
· Le Pays, 22 janvier 1896, p. 2
· Le Libéral et L'Étendard (identiques), 22 janvier 1896, p. 2
· L'Ordre de Paris, 23 janvier 1896, p. 2
Jehan-Rictus cite le dernier vers du second fragment dans son Journal le 5 janvier 1901 (JQ17.186) et le 6 janvier 1932 (JQ148.12). Il accusait Samain de l'avoir pastiché dans son vers paru dans le Mercure de France en mai 1892 : « Mon Âme est une infante en robe de parade ». Le 6 janvier 1932, c'est une connaissance de jeunesse, Laura Vulda (pseudonyme de Henriette Duval), qui le lui rappelle. Francis Jourdain dans son livre de souvenirs Sans remords ni rancune (1953, pages 128-130) cite également ce vers.
P. 711 : Ajouter ensuite
PERVERSITÉ
· Théâtre d’Art, Juin-septembre(?) 1892, p. 16
P. 720 : Ajouter (avant Pièces de Doléances)
[Le lolo, M’sieu, qui m’a nourri]
· Gil Blas, 14 mars 1901, page 4, avec ces lignes de présentation :
À propos des Remplaçantes de Brieux.
Notre enquête sur l’allaitement maternel (suite).
Voici les vers fort curieux que nous adresse le bon poète Jehan Rictus, l’auteur applaudi des Soliloques du Pauvre et de Doléances :
P. 753 : Lire « Revue Anarchiste » au lieu de « Revue Libertaire ».
P. 759 : Lire « Le supplément littérature du Figaro » au lieu de « Le Figaro ».
P. 761 : Dans les notes de « Mon p'tit », ajouter comme publication : « · Le Carnet de la semaine, 2 septembre 1923, p. 15 : l'article « Sur la Marne » cite le septième quatrain avec la variante c. »
P. 790 : Définition de « Trépigner de la mansarde » : « Puer de la bouche ».