Quatre vers heureux tombés de votre aile
Quatre fois par jour disent leur chanson.
L’heure de l’oiseau que l’aurore appelle
Et l’heure où l’aiguière attend l’échanson,
L’heure où l’écolier quitte sa leçon,
L’heure où le poète entend Philomèle.
Ces quatre moments, sur un air très doux,
Écoutent chanter quatre vers de vous.
Mais ni l’oiseau bleu, niché dans les arbres,
Ni l’humble échanson qui lave un cristal,
Ni l’écolier blond couché sur les marbres,
Ni le rêveur calme, au rêve inégal,
Ne verront passer, au son des quatre heures,
Sur nos escaliers et dans nos demeures,
Un ami joyeux d’un temps que j’aimais,
Un ami charmant qu’on ne voit jamais !