Si le bon Dieu l'avait voulu — lanturlurette, lanturlu —
j'aurais connu la Cléopâtre, et je ne t'aurais pas connue.
Las ! que fussè-je devenu sans ton amour que j'idolâtre ?
Mais le bon Dieu n'a pas voulu — lanturlurette et lanturlu —
que je connaisse Cléopâtre. Gloire à Dieu au plus haut des
nues !
Si le bon Dieu l'avait voulu — lanturlurette, lanturlu —
j'aurais connu, vêtues ou nues, j'aurais connu la Messaline,
Agnès, Odette et Mélusine, Ève plus belle que le jour,
Noémie, Sarah, Rebecca, j'aurais connu la Pompadour, la
Fille du Royal-Tambour, et la Mogador et Clara.
Mais le bon Dieu a bien voulu — lanturlurette, lanturlu —
que je connaisse mes amours. Tu m'as connu, je t'ai
connue. Las ! que fussé-je devenu sans toi la nuit, sans
toi le jour ? Mais le bon Dieu a bien voulu — gloire à Dieu au
plus haut des nues ! — que je connaisse mes amours,
lanturlurette, lanturlu !