Ô fatale rencontre ! au fond d’un chemin creux Se chauffait au soleil, sur le talus ocreux, Un reptile aussi long qu’un manche de quenouille. Mais le saut effaré d’une pauvre grenouille Montrait que le serpent ne dormait qu’à moitié ! [...]
Ô funeste rencontre ! Au fond d’un chemin creux se chauffait au soleil sur le talus ocreux un gros aspic, plus long qu’un manche de quenouille. Soudain le saut pesant d’une énorme grenouille fit bouger la vipère endormie à moitié !... [...]
Qu’en dites-vous à la surface Et qu’en pensez-vous dans le fond, Du mirage humain qui s’efface Et du néant qui vous confond Par votre propre face-à-face ?
Avec une lenteur vivace Le sang pâlit, la moelle fond Et la vanité se crevasse, Qu’en dites-vous ?
La vie, enterreuse rapace, Vous aspire comme un siphon ; [...]