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Charles Baudelaire
(1821-1867)
 

   Le premier parla de Paris en damné quotidien de la capitale
   les becs de gaz que tourmente le vent, la Prostitution qui s'allume dans les rues, les restaurants et leurs soupiraux les hôpitaux, le jeu, le bois qu'on scie en bûches qui retentissent sur le pavé des cours, et le coin du feu, et les chats, des lits, des bas, des ivrognes et des parfums de fabrication moderne,
   mais cela de façon noble, lointaine, supérieure
   - ses disciples ont étalés Paris comme des provinciaux ahuris d'un tour de boulevard et lassés de la tyrannie de leur brasserie.

(Notes de Jules Laforgue)        

   Quand Victor Hugo écrivait à Charles Baudelaire : « Vous avez créé un frisson nouveau », je ne dis pas qu'il se moquait de lui, mais qu'il ne devait pas attacher à ce compliment un peu pingre une grande valeur critique...

(Pierre Reverdy, Cette émotion appelée poésie)        

   Ce que B. doit à Hugo - d'avoir été contraint sous une si grande ombre, de faire AUTRE CHOSE.

(Paul VALÉRY)

 

Les Fleurs du mal (1857)
   L'Ennemi
   La Vie antérieure
   L'Idéal
   Les Bijoux
   Parfum exotique
   Le Serpent qui danse
   Remords posthume
   « Je te donne ces vers... »
   L'Invitation au Voyage
   Moesta et errabunda
   Spleen : « Je suis comme le roi... »
   « La servante au grand coeur... »
   Le Vin de l'Assassin

Les Fleurs du mal (deuxième édition) (1861)
   Chant d'Automne
   Le Voyage

Les Fleurs du mal (troisième édition) (1868)
   L'Examen de Minuit
   Bien loin d'ici
   Recueillement

Le Spleen de Paris (1869)
   Un cheval de race


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