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Pierre de Ronsard
(1524-1585)
 

   Cependant que Magny suit son grand Avanson,
   Panjas son Cardinal, et moi le mien encore,
   Et que l´espoir flatteur, qui nos beaux ans dévore,
   Appâte nos désirs d´un friand hameçon,
   Tu courtises les rois...

(Joachim du Bellay)        

   Il est étonnant que les ouvrages de Marot, si naturels et si faciles, n'aient su faire de Ronsard, d'ailleurs plein de verve et d'enthousiasme, un plus grand poète que Ronsard et que Marot.

(La Bruyère)        

   Tout meurt. Marie, Hélène et toi, fière Cassandre,
   Vos beaux corps ne seraient qu'une insensible cendre
   - Les roses et les lys n'ont pas de lendemain -
   Si Ronsard...

(José-Maria de Heredia)        

 

Les Amours de Cassandre (1552)
   « Comme un chevreuil... »
   « De ses cheveux la roussoyante... »

Continuation des Amours (1555)
   « Je mourrais de plaisir... »

Nouvelle continuation des Amours (1556)
   « Le printemps n'a point... »

Second Livre des Mélanges (1559)
   Sonnet à M. Forget

Sur la mort de Marie (1578)
   « Comme on voit sur la branche... »

Sonnets pour Hélène (1578)
   « Quand vous serez... »
   « Je plante en ta faveur... »

Amours diverses (1578)
   « Amour, je prends congé... »
   « Je vous donne des oeufs... »

Dernier vers (1586)
   « Je n'ai plus que les os... »
   « Il faut laisser maisons... »


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