Né à Nogent-le-Rotrou dans le Perche. Pris en charge par un protecteur, il acquit une solide éducation, et rencontra Ronsard qui lui portait une haute estime : ce fut l’un des sept poètes de la Pléiade.
On lui doit des traductions de poètes grecs et, sur la fin de sa vie, de livres de la Bible ; des poésies cosmico-ésotériques qui associent la vogue des blasons à la tradition des lapidaires : Petites Hymnes de son Invention (1556), où il décrit par le menu de petites choses telles que le Corail ou la Cerise, et Pierres précieuses (1576) ; et un recueil dans des veines moins originales : La Bergerie.