Fils d’un meunier du Loiret. De tempérament instable, il quitta l’école avant le baccalauréat. Il fut commis dans une administration puis journaliste local. Cependant il s’était mis à écrire, en particulier des poèmes en patois traitant des réalités sociales du temps. Il se décida en 1898 à monter à Paris dans le but de les réciter dans les cabarets. Il avait dix-huit ans.
Après quelques années de vaches maigres, il y obtint un certain succès. Il représentait une version rurale de Jehan Rictus. En 1910, il écrivit également des chansons d’actualités pour des journaux anarchistes.
Il fut emporté par la tuberculose, l’absinthe, la privation. Ses poèmes sont encore régulièrement mis à l’honneur : disques, rééditions...