Paul de RouxDans l’herbe

 
   

Quand l’espèce était moins étendue, moins omniprésente
il devait y avoir du repos dans cette idée :
finir à même la terre avec toutes choses
et les os des oiseaux comme flûtes enfouies.
N’est-ce pas cette idée, sur l’herbe, qui revient
quand on est allongé et qu’on acquiesce
— étourdiment peut-être — à tous les parfums de la terre
à la musique mystérieuse de la terre
— pas seulement dans les arbres avec le vent
mais où elle est aussi odeurs, choses non dites à jamais ?