Dans la maison étrangère, il y avait d’abord un couloir noir,
puis une salle grise pleine d’une odeur de fruits où l’on introduisait le soleil.
Paraissait un vieillard à barbe noire, une vieille
et une sorte d’enfant au visage resplendissant.
Nous ne parvenions pas à découvrir une langue
qui nous permette de nous comprendre.
J’avais trois pas à faire pour trouver un langage,
pour goûter les plus douces lèvres du monde.
Mais la jeune fille semblait morte.
Le museau d’un écureuil paraissait à son corsage,
qui voyageait, las du sein droit vers la chaleur du sein gauche.