Il gouvernait la croissance ascétique des lances
parmi lesquelles je naissais.
Ses yeux en marche, immenses,
portaient allègrement leur charge de limon
vers des bourgs à secourir, des points d’eau à reconnaître.
Je me flattais de lire dans ses traces,
dans ses rides, dans ses lacunes.
Mais l’arrogance et l’ampleur de ses excréments
me reléguèrent au bout de son exploit.
Là, le simulacre d’un grand feu
inclina ses reflets vers mon ongle.
Cette absence de sens et de vues,
je m’engouffrai dans son manteau de roi.
Le fruit déçu toise la main coupée.
Il fait grand jour à présent, parmi nous, jusqu’au cœur.