Il était le fils unique d’un commissaire de police qu’il détestait viscéralement. Pharmacien, il fut propriétaire successivement de deux officines qui firent faillite.
En dehors de cette profession il fréquentait une certaine bohème du Paris d’après-guerre, dont des comédiens tels Jean Carmet, les Branquignols. C’est en leur compagnie, et en celle de son alter ego Géo Lhoir, un autre pharmacien, qu’il cultivait l’obsession de son existence : le gag. Il semblait vouloir transformer le monde en poème d’Henri Michaux.
Il travailla également pour le Club d’Essai de la radio, tint une rubrique dans Paris-Match, et écrivit. Son principal livre anthume, Histoires blanches, remarqué par Raymond Queneau, fut publié par Gallimard.
André Frédérique se suicida à l’âge de 42 ans.