Né à Charleville dans les Ardennes. Mère sévère, père absent. Il se met à écrire de la poésie, sur les traces de Victor Hugo et des parnassiens, modèles qu’à 17 ans il surpasse par l’aisance du style et la liberté de l’esprit. Après avoir tenter à plusieurs reprises d’échapper à l’étouffant foyer maternel, il vint à Paris en 1871 à l’appel de Verlaine. Va commencer une relation tumultueuse entre les deux hommes. La poésie de Rimbaud évolue rapidement : « vers nouveaux », puis Une saison en enfer et les hermétiques poèmes en prose des Illuminations. Après quoi le poète abandonne la littérature définitivement. Il a 21 ans. Il quitte la France et mène une vie aventureuse...  

Son œuvre fut éditée à partir de 1886, à son insu, mais ne sera influente et reconnue qu’au siècle suivant.  

Quelques phrases qu’il avait lancées, principalement dans sa correspondance, ont beaucoup servi à alimenter le très productif mythe du poète démiurge, « voyant », etc.