
Ici, l’Empire au centre du monde. La terre ouverte au labeur des vivants.
Le continent milieu des Quatre-mers. La vie enclose, propice au juste,
au bonheur, à la conformité.
Où les hommes se lèvent, se courbent, se saluent à la mesure de leurs rangs.
Où les frères connaissent leurs catégories : et tout s’ordonne sous l’influx
clarificateur du Ciel.
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Là, l’Occident miraculeux, plein de montagnes au-dessus des nuages ;
avec ses palais volants, ses temples légers, ses tours que le vent promène.
Tout est prodige et tout inattendu : le confus s’agite : la Reine aux désirs
changeants tient sa cour. Nul être de raison jamais ne s’y aventure.
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Son âme, c’est vers Là que, par magie, Mou-wang l’a projetée en rêve.
C’est vers là qu’il veut porter ses pas.
Avant que de quitter l’Empire pour rejoindre son âme, il en a fixé, d’Ici,
le départ.