En librairie
|
samedi 31 mars 2012, 16:00 - ~ Choix : Poème, ~ Choix : Poême
Les fous ne savent pas que la Terre est un cubeil croient au glissement à la fraîcheur des nuits
au coeur tzigane au fil de caressants Danubes
à la coulée obéissante de l'ennui
Ce qu'ils aiment chanter c'est la délice indienne
celle des ventres pleins De la pitié de Dieu
et les yeux souriants grands ouverts dans la Seine
et les enfants joueurs à l'épreuve du feu
Ils n'ont pas vu voler le Père impitoyable
le tout-puissant sorcier chevauchant ses éclairs
aveugles-nés ils ne voient rien ni Dieu ni Diable
l'âme lisse le souffle égal pauvres pervers
Adieu qu'ils marchent seuls dans l'univers de paille
ces flammes dans le ciel sont pour eux des oiseaux
déserteurs innocents des plus belles batailles
les fous ne savent pas qu'ils marchent sur les eaux
Nous noyés pourrissants nous crions notre haine
à ces fuyards perdus dans leur sot paradis
nous pleurons enragés en secouant nos chaînes
Mais ils passent Ils n'ont pas même ralenti
|
|
|
Citer sur un « site social »
Ajouter un commentaire
Remplissez ce formulaire pour ajouter votre propre commentaire.|
|