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| permalienk
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(Republication) - ~ Choix : Poème, ~ Choix : Poême
Les fous ne savent pas que la Terre est un cubeil croient au glissement à la fraîcheur des nuits
au coeur tzigane au fil de caressants Danubes
à la coulée obéissante de l'ennui
Ce qu'ils aiment chanter c'est la délice indienne
celle des ventres pleins De la pitié de Dieu
et les yeux souriants grands ouverts dans la Seine
et les enfants joueurs à l'épreuve du feu
Ils n'ont pas vu voler le Père impitoyable
le tout-puissant sorcier chevauchant ses éclairs
aveugles-nés ils ne voient rien ni Dieu ni Diable
l'âme lisse le souffle égal pauvres pervers
[suite...]
vendredi 17 février 2012, 08:21 - ~ Choix : Poème
There's under my lattice at dawn, a bird's song:The day is long!
And fair, out of the South the wind blows,
And soft as a maiden's cheek the morn glows.
There are flowers to gather and with them the dew,
Take them or leave them or trample a few.
Some — to pluck them I would not care;
And others — to touch them I would not dare.
[suite...]
vendredi 10 février 2012, 21:14 - ~ Choix : Poème
A little day is mine 'twixt night and night So short 'tis nearly done—
There might have been more joy more light
Yet do the shades come without the sun—
I'll be no grumbler—take it all in all—
'Tis better than t'have had no day at all.
A day with a splash of sunlight,
Some mist and a little rain.
A life with a dash of love-light,
Some dreams and a touch of pain.
To love a little and then to die!
To live a little and never know why!
Because they must, the birds sing.
The earth turns new in Spring
Because it must—'Tis only man
That does because he can
And knowing good from ill,
Chooses because he will—
samedi 10 décembre 2011, 20:43 - ~ Choix : Poème, ~ Choix : Phrase
Mets tous les procédés possibles en usage ;Frotte-toi d'huile ou d'ambre et peins-toi le visage ;
(Republication) - ~ Choix : Poème, ~ Choix : Prose
Oh ! je voudrais m'étirer comme un arbre.Oh ! je voudrais m'ennuyer comme la Loire.
Depuis tant de siècles l'invisible est le même : je le reconnais ! Il dit, le caillou incrusté dans le sentier : « Je sens le sabot de la fermière enceinte : c'est la même fermière depuis tant de siècles ! » Moi, je tends le cou, mon cou résigné aux sabots de la nature humide.
Elles disent les herbes : « Est-ce le printemps ou l'automne ? » Ce n'est ni le printemps, ni l'automne, ni aucune saison, c'est la soupe de la nature.
Comme cette Loire s'étire ! elle s'étire ainsi que le ciel ! Or, il y avait deux immobiles enfants : « Moi, je serai soldat et je tuerai tout le monde. — Moi je serai sur des photos de journal en belle dame. »
Et l'arbre et l'église et la Loire n'entendirent dans l'ouate que ces paroles ce jour-là.
mardi 15 novembre 2011, 18:17 - ~ Choix : Poème,
Love's the boy stood on the burning decktrying to recite "The boy stood on
the burning deck." Love's the son
stood stammering elocution
while the poor ship in flames went down.
Love's the obstinate boy, the ship,
even the swimming sailors, who
would like a schoolroom platform, too,
or an excuse to stay
on deck. And love's the burning boy.
L'amour est ce garçon [suite...]
(Republication) - ~ Choix : Poème, ~ Choix : Prose
Le moraliste passe son temps à vider de l'eau sale d'une casserole dans une autre. Il parvient parfois à faire un peu de vaisselle [suite...](Republication) - ~ Choix : Poème
Toi que je ne sais pas où attendre et qui ne liras pas ce livre,Qui as fait toujours leur procès aux écrivains,
Petites gens, mesquins, manquant de vérité, vaniteux,
Toi pour qui Henri Michaux est devenu un nom propre peut-être semblable en tout point à ceux-là qu'on voit dans les faits divers accompagnés de la mention d'âge et de profession,
Qui vis dans d'autres compagnies, d'autres plaines, d'autres souffles,
Pour qui cependant je m'étais brouillé avec toute une ville capitale d'un pays nombreux,
Et qui ne m'as pas laissé un cheveu en t'en allant, mais la seule recommandation de bien brûler tes lettres, n'es-tu pas pareillement à cette heure entre quatre murs et songeant ?
[suite...]