André Cayrel : L’impatient printemps 
mercredi 29 avril 2009, 07:45 - ~ Choix : Poême
L’impatient printemps à l’hiver mourant :
Tu as fait ton temps, pas de sentiment !

L’amandier volage sous son voile blanc,
Sort de son veuvage, il devient troublant !

Nuages et vents sont partis en fraude,
Le bleu insolent revient à la mode.

Le ciste pressé aime davantage
Voir ses fleurs froissées que le repassage.

Et le romarin, qui sans rien nous dire
Colorant ses brins, se met à bleuir.

La digne asphodèle pourtant la plus belle
Est toujours fidèle à sa même parcelle.

La garrigue sent, mon Dieu quelle haleine,
Le thym l’origan et la marjolaine !

L'étrange orchidée, la belle suspecte,
Sera contrôlée par tous les insectes.

Brillant hanneton, le verger s’affole,
C’est pas des façons un bijou qui vole !

La fleur du pêcher est tendre et sublime,
Comme la chair cachée de la peau des filles.

Tout ce qui est vivant, parade et lutine,
Avec en avant, la gent féminine !

Nous allons devoir nous habituer
À revoir les femmes se déshabiller !
Découvert sur ce site où se lisent d'autres choses...


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