Vous dites vrai. Cet Univers n'est que spectacle ;
Nous, des comédiens
Avec leurs entrées, leurs répliques,
Dans une pièce en sept tableaux.
- D'abord, l'enfant criard, bercé des femmes ;
Le bambin aux joues de printemps
Qui traîne en allant à l'école.
- L'amant soumis au bel oeil de sa dame.
- Le soldat glorieux, pareil aux léopards,
Tout hérissé de barbes et de dards.
- Le juge suit de près, dont la démarche grave
Berce sa prudence et son lard.
- Mais déjà, sixième tableau,
Pantalon flotte en ses houseaux
Et chevrote un rôle sans gloire.
- Le dénouement de cette histoire
C'est la seconde enfance en des langes nouveaux,
Des pas traînants qui tâtent le tombeau,
C'est un aveugle, un sourd, sans amour, sans mémoire.

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Mardi 3 janvier 20:20
dans un restaurant vietnamien
sur les trottoirs il neige un peu                 [suite...]

blog mystérieux
citations à foison
écrivains orphelins de prénom
trombines

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Est-ce la fin de la poésie ?
Les champs de vers trop labourés, ratissés
De nausées jusqu’à nos amnésies.
Qui se souvient d’un Alfred de Musset ?

Les poètes ont tout tenté :
Des allitérations aux rimes embrassées,
Attirant émotions ou rires embarrassés,
Prédicateurs patentés.

Et les voilà debout rapant, slamant,
Avec dans l’œil l’éclat vif de l’amant
Du rapace dérapant, de l’apache clamant
Devant un public acclamant : ...

Quoi, Au juste ?
Que vous aurez beau chercher à donf,
Vous ne trouverez jamais une rime qui s’ajuste
Au Triomphe

    accueille grâce et disgrâce comme une surprise ...

il m'est arrivé de marcher toute la nuit
la nuit de noël
il pleuvait
mes larmes se mélangeaient aux gouttes de pluie
j'avais comme une envie de me suicider
donc une errance très lourde, et très sombre
pas cool du tout tu vois
on peut aussi appeler ça une dérive