Il y avait les sans bras
qui ne pouvaient rien faire
et qui faisaient quand même
avec embarras.
Ils disaient
« je t’embrasse ».

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    « En ce moment même, des milliers et des milliers de cerveaux se voient en génies, dans leurs rêves, et l'histoire n'en retiendra - qui sait ? - pas même un seul, et il ne restera que de la tourbe molle pour toutes ces gloires futures et ces conquêtes à venir. »
(50 choses à la fois)

    Un blog à suivre...

    Les archives de poésie française pullulent sur Internet, généralement et bizarrement se copiant l'une l'autre.
    J'en ai moi-même une en chantier, qui fusionnerait l'ebookothèque poétique et le « Florilège » actuel (que je voudrais réduire aux poèmes qui me tiennent vraiment à cœur), ainsi que diverses autres choses plus ou moins poétiques que j'ai entassées avec les années.
    Pour l'heure, le lecteur qui aurait épuisé le quiz de Florilège, ou celui qui n'en n'apprécierait pas le choix, en trouvera un autre un peu pareil sur le site Un jour un poème qui est la meilleure de toutes ces archives, en tous cas la plus riche en fonctionnalités.

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Ce jeune homme, qui habite chez ses parents.
Il étudie dans sa petite chambre,
en compagnie de son chat.

Entouré de livres, son esprit vagabonde.
Il pense à sa sylphide, aux mystères insondables de l’existence,
à la mer dont il aime le vert bleuté.

Le chat grimpe sur ses genoux, s’allonge et s’endort.
Ses vêtements, couverts de poils, sont de l’été :
un pantalon en toile, un tee-shirt bleu délavé.

    De la musique comme outil d'intégration sociale... Enfin, de la musique, quoi... Ceux qui ne comprennent pas le japonais pourront passer la première minute...

    Dimanche 23 Juillet [1922]. — Cette différence qu'on voit souvent chez un même auteur entre le style de ses lettres, le style de son Journal, s'il en tient un, et le style de ses articles, de ses livres, est tout de même une chose curieuse. On ne peut nier que le premier est supérieur au second, avec tout l'intérêt du naturel, du vrai et de la spontanéité. On ne peut nier que dès que nous écrivons un article, un livre, pour le public, en un mot, nous faisons tous plus ou moins de la rhétorique, nous avons tous quelque chose d'apprêté, même ceux de nous qui sont les plus simples. J'ai pensé à cela ce matin par expérience personnelle : le style de mon Journal — et le style de mes chroniques.