S’il ne vous plaît que j’aie mieux,
Je prendrai en gré ma détresse.
Mais par Dieu, ma plaisant maîtresse,
J’aimasse mieux être joyeux.
De vous suis si fort amoureux
Que mon cœur de crier ne cesse.
S’il ne vous plaît que j’aie mieux,
Je prendrai en gré ma détresse.
Belle, tournez vers moi vos yeux,
Et véez en quelle tristesse
J’use mon temps et ma jeunesse
Et puis faites de moi vos jeux.
S’il ne vous plaît que j’aie mieux,
Je prendrai en gré ma détresse.
Mais par Dieu, ma plaisant maîtresse,
J’aimasse mieux être joyeux.