Rilke 

 
   

Rose, toute ardente et pourtant claire,
que l’on devrait nommer reliquaire
de Sainte-Rose..., rose qui distribue
cette troublante odeur de sainte nue.
 
Rose plus jamais tentée, déconcertante
de son interne paix ; ultime amante,
si loin d’Ève, de sa première alerte —,
rose qui infiniment possède la perte.