Celle beauté, qui embellit le Monde
Quand naquit celle en qui mourant je vis,
A imprimé en ma lumière ronde
Non seulement ses linéaments vifs :
Mais tellement tient mes esprits ravis,
En admirant sa mirable merveille,
Que, presque mort, sa Déité m’éveille,
En la clarté de mes désirs funèbres,
Où plus m’allume, et plus, dont m’émerveille,
Elle m’abîme en profondes ténèbres.