Fils d’une riche famille de l’Île Maurice. Après une enfance et une adolescence béarnaise, un séjour de trois ans au pays de ses aïeux et une année à Alger, il revint dans son Béarn natal pour une autre décennie oisive. En 1898, il monta à Paris où il tenta d’écrire et de publier des romans tout en prêtant sa plume à des journaux mondains et à des entreprises littéraires plus alimentaires. Il regagna son Sud-Ouest en 1912, très malade des suites notamment de son addiction à l’opium. Il y termina sa vie.
Après divers essais (sonnet, vers mesurés) il s’était forgé deux formes poétiques personnelles : les « contrerimes » et les suites de « coples ».
Son unique recueil ne sortit que quelques mois après sa mort mais la plupart des pièces qu’il réunissait avaient parues à partir de 1910 dans des revues. Cela lui avait acquis une petite renommée et un groupe de jeunes poètes (Carco, Derème, Pellerin...), sous l’étiquette de « fantaisistes », l’avaient pris pour chef de file.