Paul-Jean Toulet
(5 juin 1867 - 6 septembre 1920)

Fils d’une riche famille de l’Île Maurice. Après une enfance et une adolescence béarnaise, un séjour de trois ans au pays de ses aïeux et une année à Alger, il revint dans son Béarn natal pour une autre décennie oisive. En 1898, il monta à Paris où il tenta d’écrire et de publier des romans tout en prêtant sa plume à des journaux mondains et à des entreprises littéraires plus alimentaires. Il regagna son Sud-Ouest en 1912, très malade des suites notamment de son addiction à l’opium. Il y termina sa vie.  

Après divers essais (sonnet, vers mesurés) il s’était forgé deux formes poétiques personnelles : les « contrerimes » et les suites de « coples ».  

Son unique recueil ne sortit que quelques mois après sa mort mais la plupart des pièces qu’il réunissait avaient parues à partir de 1910 dans des revues. Cela lui avait acquis une petite renommée et un groupe de jeunes poètes (Carco, Derème, Pellerin...), sous l’étiquette de « fantaisistes », l’avaient pris pour chef de file.

Choix

in Revue Algérienne (1889)
   Souffrance

[Premiers vers]
   « J'ai trouvé mon Béarn le même... »

Élégies (1898)
   « Mon âme paisible était pareille autrefois... »

Les Contrerimes (1921)
   « Dans le lit vaste et dévasté... »
   « Dans le silencieux automne... »
   « L'immortelle et l'oeillet de mer... »
   « Vous qui retournez du Cathai... »
   « Douce plage où naquit mon âme... »
   « J'ai vu le Diable... »
   « C'était sur un chemin crayeux... »
   « Toute allégresse a son défaut... »
   « La vie est plus vaine une image... »

Chansons
   En Arles
   « Vous souvient-il de l'auberge... »
   « En l'an 801 de Rome... »

Dixains
   « Non, ce taxi, quelle charrette... »
   « Puisque tes jours ne t'ont laissé... »

Coples
   Coples (choix I)
   Coples (choix II)

[Vers inédits] (1936)
   « Ce n'est pas drôle de mourir... »

Aller plus loin...


 

accueil de Florilège

© ChristianTanguy, 1995-2012