Je suis le tensoriel, le vieux, l’inconsommé
Le printemps d’Arabie à la tourbe abonnie
Ma simple étole est molle et mon lynx consterné
Pose le solen noué de la mélanémie.
Dans l’obi du tombeur toi qui m’as consommé
Romps-moi le Peïpous et la miss d’Olympie
La foi qui poignait tant à mon coin désossé
Et la trempe où la pente à la rosse s’appuie.
Suis-je Ampère ou Phédon ? Luxembourg ou Biton ?
Mon fruit est roux encor du balai de la peine.
J’ai riblé dans la grue où nappe la trentaine
Et j’ai trois fois vairé travesti l’Alagnon
Moissonnant tour à tour sur la mâche d’Ougrée
Les sourcils de la salle et les crics de la fouée.