Joachim Du Bellay
(1522 - 1er janvier 1560)

Né en Anjou d’une illustre famille, il fut très tôt orphelin, et eut une enfance maladive et tourmentée. C’est à Poitiers en 1545 qu’il rencontra Ronsard, puis les autres membres de la Pléiade, école nouvelle dont son pamphlet La Défense et Illustration de la langue française est un manifeste.  

À partir de 1553 il passa quatre années à Rome en tant que secrétaire de son oncle le cardinal Jean du Bellay. Ces années difficiles sont la matière de ses deux chefs-d’œuvre, Les Antiquités de Rome et Les Regrets, publiés à son retour en France. Malade, il mourut peu après.

Choix

L’Olive (1549)
   « Quand la fureur, qui bat les grands coupeaux... »

XIII Sonnets de l’honnête amour (1552)
   « Non autrement que la Prêtresse folle... »

Les Antiquités de Rome (1558)
   « Nouveau venu qui cherches Rome en Rome... »
   « Comme le champ semé en verdure foisonne... »

Les Regrets (1558)
   « Je ne veux point fouiller au sein de la nature... »
   « Las, où est maintenant ce mépris de Fortune... »
   « France, mère des arts, des armes et des lois... »
   « Cependant que Magny suit son grand Avanson... »
   « Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage... »
   « Je me ferai savant en la philosophie... »
   « Tu ne me vois jamais, Pierre, que tu ne die... »
   « Marcher d'un grave pas, et d'un grave sourcil... »
   « Après s'être bâti sur les murs de Carthage... »

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