Qui lavera vos seins magnifiques, maîtresse ? Quelle main lascive épongera leur splendeur D’un geste délicat, lent comme une caresse À les faire exulter de joie et d’impudeur ?
Et je m’étais fait une vie Si digne d’amour ou d’envie, Une vie à décourager Tout cœur qui lutte ou dissimule, Tout adversaire ou tout émule, Cerveau pensif ou cœur léger.
Maintenant ma vie est en cendres. Ses trois merveilles les plus tendres Ont flambé comme plume au feu Et ma dernière destinée Était morte avant d’être née, [...]