Blotti sous la tiédeur des nymphes repliées Comme un pistil de chair dans un lys douloureux Le Clitoris, corail vivant, cœur ténébreux, Frémit au souvenir des bouches oubliées.
Après les grands efforts, quand les doigts apaisés Tremblent encore un peu comme au frisson des fièvres C’est la chaleur des seins qui tente les baisers La gorge maternelle est douce aux faibles lèvres [...]
Ouvre ta chair ; je sais la mort de l’impuissance. Au bout du bras coulé dans les aines, serpent, Mon doigt peut t’enfiler tant que ma verge pend Et soûler ton désir rageur de jouissance.