Plonger, quand ton aisselle est en sueur, ma bouche Sous ton bras tiède et mou, dans les poils bruns et fins Et là, gaver à pleines dents toutes mes faims Du beau corps savoureux sur qui mon corps se couche. [...]
Elle danse, elle est nue, elle est jeune. Ses flancs Ondulent avec un déhanchement farouche ; Mais le sourire fait une fleur de sa bouche Sous le regard languide entre les cils tremblants.
Sous la planche de fer ses jambes semblent moudre Elles se croisent, vont, viennent, en haut, en bas Et scandent pied à pied, d’un geste faible et las Le mouvement rythmé de la machine à coudre