Hors du lit ! sans pitié des pauvres endormies Sans pitié des yeux las, des mains ouvertes, des Petits ventres béants sur les draps inondés Seul vestige attestant la lutte des amies.
Quand tu dors à plat ventre et tes yeux sur tes mains Je relève ta chevelure de sorcière Qui voile, comme un bois funèbre les chemins, Ton corps de boue obscène et de basse poussière.
Entre tes bras jetés sur mes épaules nues, Chère ! je sens monter des odeurs si connues ! Des arômes si blonds, des parfums si légers... Ô le vol sidéral sur les bois d’orangers !
Parce que strictement de par le double fer Le deuil bref aplani d’aspect viril se dresse, Parce que sur la ride où vit l’ardeur d’Arès Une ombre en linéaments rares se profère, [...]