Sous la planche de fer ses jambes semblent moudre Elles se croisent, vont, viennent, en haut, en bas Et scandent pied à pied, d’un geste faible et las Le mouvement rythmé de la machine à coudre
Ah ! dans mes jambes... ah ! dans mes jambes qui bandent Comme l’étau d’un double phallus sous mon ventre Dans mes jambes ta cuisse, ta cuisse en rut, entre Mes jambes, entre mes jambes qui se bandent. [...]
Parce que strictement de par le double fer Le deuil bref aplani d’aspect viril se dresse, Parce que, sur ta fleur où vit l’ardeur d’Arès, Une ombre en linéaments rares se profère,