Un rayon du soleil levant caresse et dore Sa chair marmoréenne et les poils flavescents Ô que vous énervez mes doigts adolescents Grands poils blonds qui vibrez dans un frisson d’aurore.
L’hiver est dur, Mnasidika. Tout est froid, hors notre lit. Lève-toi, cependant, viens avec moi, car j’ai allumé un grand feu avec des souches mortes et du bois fendu.
Nous nous chaufferons accroupies, toutes nues, nos cheveux sur le dos, et nous boirons du lait dans la même coupe et nous mangerons des gâteaux au miel.
Tout est silence et calme, et les vents sont tombés. Les arbres onduleux ont étendu leurs branches, Et le soleil, dardant ses rayons orangés, Incendie au couchant les longues fermes blanches. [...]