Couchée à travers le divan, les pieds par terre Et sa touffe de poils bouffant en flots légers Elle caresse avec des gestes allongés Son corps chaud que nul vin viril ne désaltère.
Viens, blanche sur le divan rouge, viens baiser. Tes pieds se crispent à la sanglante peluche Ta vulve d’ambre sera la petite ruche Où le miel de ma mentule ira s’épuiser
Tu cambres les reins ! Cochonne ! Ah ! tu tends le ventre ! [...]
Tes pieds sont plus délicats que ceux de Thétis argentine. Entre tes bras croisés tu réunis tes seins, et tu les berces mollement comme deux beaux corps de colombes.
Sous tes cheveux tu dissimules tes yeux mouillés, ta bouche tremblante et les fleurs rouges de tes oreilles ; mais rien n’arrêtera mon regard ni le souffle chaud du baiser.