Tu attaches à tes mains légères tes crotales retentissants, Myrrhinidion ma chérie, et à peine nue hors de la robe, tu étires tes membres nerveux. Que tu es jolie, les bras en l’air, les reins arqués et les seins rouges !
Tu commences : tes pieds l’un devant l’autre se posent, hésitent, et glissent mollement. Ton corps se plie comme une écharpe, tu caresses ta peau qui frissonne, et la volupté inonde tes longs yeux évanouis.
Sursum corda ! Debout, les seins ! Haut les cœurs blancs ! Les doigts sont délicats autour des aréoles. La poitrine fleurie a crevé ses corolles Et des frissons d’amour courent le long des flancs.
Mon long priape qui pantelait contre moi S’érupe et bat, fouetté de sang par une envie Furieuse de chair humide... Ah ! couche-toi ! Mais clos ton sexe comme une bouche assouvie. [...]